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To have and to hold
28 mars 2007

Polnareff

Comme vous le savez, je suis allée au concert de Polnareff ce dernier dimanche. Je me (et vous) dois de créer a wonderful special article sur Mr M.P, notre amiral. Au passage, avant de commencer officiellement : ce concert était grandiose, magique, inoubliable.......j'ai l'habitude d'aller à des concerts de tous styles mais celui-ci était vraiment à part. LE concert de l'année (j'aurais bien dit du siècle mais n'oublions pas qu'il y a 1 an 1 mois et 24 jours il y eut Depeche Mode). Donc si vous avez l'occasion d'allez le voir allez-y et n'oubliez pas de visiter son site officiel >>> http://polnaweb.com/


“J'ai pas préparé de discours, mais je dirai : “Enfin !”” C’est par ses mots que le chanteur a scellé ses retrouvailles avec son public. L’amiral met ainsi fin à plus de trente années d’espoir, nourries de compilations et de courtes apparitions. “C’était un défi entre moi et moi. Mais je savais qu’on m’attendait”, confesse la star. Une assurance qui s’explique autant par une préparation stratégique que par un répertoire et une carrière extraordinaires.

En 1973, alors que Love me Please Love Me, Le Bal des Lazes ou Polnareff’s se sont arrachés à des millions d’exemplaires, alors que ses frasques personnelles et les doutes quant à sa sexualité divisent la France, Michel Polnareff fuit, le chanteur est acculé. La vérité : son homme de confiance qu’il a chargé de gérer sa fortune, détournait des fonds. Incapable de rembourser des dettes dont il n’est pas responsable, incompris et humilié, Polnareff s’exile aux Etats-Unis.
Jamais sa popularité ne se démentira. Absent, il continue à exister dans le coeur des fans, ressortant depuis son exil, quelques opus. Lettre à France ou encore Goodbye Marylou seront reçus comme les messages de l’amoureux expatrié. La voix haut perchée, les mélodies simples aux arrangements novateurs et le souvenir des provocations vestimentaires et de ses audaces perpétuent toujours la légende.

On a tout entendu sur le retour de Michel Polnareff : blasé, il ne serait intéressé que par l’argent et n’aurait aucune sympathie pour le public français. Mais malgrès les rumeurs, l’homme qui se présente sur scène semble heureux, ému, dynamisé par ces retrouvailles à la fois inespérées et tant attendues. Dans la salle plane une impression entre chaleur et hésitation, ferveur et incrédulité. L’idole, lui, arbore sa panoplie de toujours. Et comme un fait exprès, après une entrée teintée de réserve, c’est par Je suis un homme que l’extraterrestre de la chanson française commence le show.

Musiciens étonnants et choeur gospel, décor intergalactique, lumières magiques, lunettes-écrans géants… Le spectacle est à la hauteur. Polnareff surprend par une série de concerts événements à Bercy, suivie d'une tournée magistrale en France, Suisse et Belgique. Les fans sont au rendez-vous : perruques blondes et lunettes noires ont investi la salle. Quant au répertoire, il a été sélectionné afin de satisfaire les souvenirs du public. De Lettre à France à Tout, tout pour ma chérie en passant par L’Homme qui pleurait des larmes de verre, La Mouche ou encore Y’a qu’un ch’veu, l’artiste passe en revue ses plus grands classiques.
Le nouveau Michel Polnareff s'annonce plus jazzy, et le revendique avec un Love Me, Please Love Me corrigé à la sauce swing. Le résultat est interactif, comme le prouve une version karaoké du célèbre On ira tous au paradis, qui se termine en apothéose par une pluie de lunettes en papier glacé. Le chanteur n'a rien perdu de son énergie, ni de sa voix puissante et aérienne, même s’il laisse à ses moussaillons le soin d’assurer la note la plus haute de Goodbye Marylou.

L’Amour avec toi, Qui a tué grand'maman, Holidays… Autant de succès qui bercent aujourd’hui encore notre quotidien. Poésie de l’ordinaire, chansons d’amour, rythmes entraînants ou envolées lyriques, des ingrédients qui ont forgé un style unique et cher au public. Incurable romantique à la sensibilité à fleur de peau, Michel Polnareff réveille en nous la nostalgie de ce temps où les mélodies étaient simples et entraînantes, et où, pour déclarer ses sentiments il suffisait de dire Je t’aime.


Je voulais mettre plus de vidéos mais elles sont toutes de mauvaises qualités (celles que j'ai mises sont les meilleures...) ou trop courtes ou de chansons que je ne veux pas. Je verrais dans quelques temps si d'autres arrivent, ce qui devrait être le cas sachant que la tournée n'est pas terminée.

A ce sujet  je retourne le voir à Vienne le 15 juillet !!

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Commentaires
F
Le texte n'est pas de moi, je l'ai pris sur evene.fr, j'ai gardé l'essentiel et juste changé quelques phrases (comme pr la plupart des autres bios).<br /> Merci pour tes coms, sa me fait plaisir que tu sois venue !!
M
Fanny, enfin je découvre ton blog !<br /> J'aime beaucoup ton article sur le concert Michel Polnareff. J'aime bien la manière dont tu le décris, et puis....c'est Popol quoi !<br /> Tu as bien de la chance d'être allée à ce concert...<br /> A bientôt
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